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							 Vous vous êtes levé du mauvais pied, 
							vous avez l’impression que le ciel va vous tomber 
							sur la tête et, par-dessus tout, il pleut à boire 
							debout et vous avez oublié votre parapluie à la 
							maison… Comme on dit, ce n’est décidemment pas votre 
							journée! 
							 
							Ne serait-il pas merveilleux de n’avoir qu’à manger 
							notre petit péché mignon pour que tout se règle et 
							que notre journée soit alors plus gaie? 
							 
							Malheureusement, la vie n’est pas si simple. 
							Cependant, même s’il n’existe aucun aliment miracle, 
							des gestes simples dans votre alimentation peuvent 
							vous aider à voir la vie du bon côté.  
							
								
									
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							 Automne 2006 : tête d’affiche  | 
									 
									
										
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				 Si on ne peut pas compter sur des aliments en 
				particulier pour améliorer notre humeur, nos habitudes de vie 
				peuvent, elles, avoir une certaine influence. 
				Sauter un repas ou ne pas manger suffisamment 
				diminue le taux de sucre dans le sang et peut entraîner de 
				l’irritabilité. À ce sujet, quelques études ont noté que les 
				gens qui prennent un petit déjeuner complet sont de meilleure 
				humeur que ceux qui jeûnent le matin. 
				 
				Une anémie causée par une carence en fer entraîne une fatigue 
				qui peut mener à la dépression. 
				 
				Une carence en vitamines du groupe B ou encore en acide folique 
				peut mener à la dépression. Les vitamines B interviennent dans 
				de nombreuses réactions de l'organisme, notamment au niveau du 
				système nerveux, tandis que l’acide folique est impliqué dans la 
				synthèse des neuromédiateurs, les messagers chimiques qui 
				permettent aux neurones de communiquer entre eux. Faites le 
				plein de produits à grains entiers et de légumes colorés (verts, 
				orangés).   | 
										
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							Se sucrer le bec rend-il heureux? 
							 
							Selon une récente théorie, un repas riche en 
							glucides peut contribuer à augmenter le taux d’un 
							neurotransmetteur qui module l’humeur, la 
							sérotonine. Par contre, il est peu probable qu’un 
							repas normal puisse mener à de tels résultats, 
							puisque la présence d’une petite quantité de 
							protéines empêche cette réaction de se réaliser. 
							 
							Les glucides (ou sucres) apportent le « carburant » 
							dont le cerveau a besoin pour bien fonctionner. 
							Lorsque la glycémie baisse, l'humeur en fait souvent 
							autant. Choisissez des aliments riches en glucides 
							complexes (produits céréaliers à grains entiers) qui 
							renferment des fibres. Les fibres mettent plus de 
							temps à être digérées, ce qui vous procure un 
							sentiment de plénitude plus long qui vous permettra 
							d’attendre jusqu’au prochain repas… dans la bonne 
							humeur! 
							Et le chocolat?  
							 
							Le chocolat est certainement l’aliment le plus 
							populaire vers lequel on se tourne spontanément 
							lorsqu’on se sent déprimé! Pourtant, ses vertus ne 
							viendraient pas des substances qu’il contient… mais 
							du fait que c’est délicieux!  
							 
							Le plaisir gourmand qu'il nous procure se traduit 
							par l'augmentation du taux sanguin de 
							béta-endorphine, un opiacé endogène qui provoque une 
							sécrétion accrue de sérotonine, un neurotransmetteur 
							aux vertus apaisantes. Dommage qu'il soit si 
							calorique (500 Kcalories aux 100 g) et si riche en 
							graisses (28 à 30 %)... 
							 
							Sachez que la mauvaise humeur ou l’irritabilité 
							encouragent parfois la prise d’aliments « 
							réconfortants », comme le chocolat ou autres 
							friandises. Même si la satisfaction que cela peut 
							vous procurer ne dure qu’un instant, ce simple geste 
							est parfois suffisant pour vous remettre « sur le 
							piton »! 
							 
							Les oméga-3 
							 
							Les oméga-3 ont la vedette pour leurs vertus 
							anti-déprime. En attendant de connaître la réelle 
							efficacité de ces gras sur l’humeur ou même sur la 
							dépression, rien de vous empêche d’augmenter votre 
							consommation de poisson gras à au moins 2 repas par 
							semaine et d’intégrer quotidiennement des sources 
							végétales d’oméga-3 (graines de lin moulues, soya, 
							noix) à votre alimentation.  
							 
							Ce qu’il faut retenir dans tout ça! 
							 
							À moins d’une diète déficiente, il est peu probable 
							que les aliments, pris de façon individuelle, 
							puissent affecter notre humeur de façon négative ou 
							positive. C’est plutôt notre nutrition globale et 
							une activité physique régulière qu’il faut 
							considérer pour maximiser toutes ses chances d’être 
							de bonne humeur. 
							La manière dont vous mangez est également importante 
							! Ainsi, accordez-vous le temps de prendre de vrais 
							repas et de manger en famille le plus souvent 
							possible. Car partager des moments de joie avec ses 
							proches est le moyen le plus sûr de garder le moral 
							pour longtemps ! 
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